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Deux chercheurs de FARE dans le prestigieux classement Stanford-Elsevier

Deux chercheurs de FARE dans le prestigieux classement Stanford-Elsevier

Depuis 2019, l'université de Stanford en collaboration avec Elsevier établit un classement mondial à partir de Scopus, une base de données transdisciplinaire, pour établir un classement des chercheurs les plus influents dans le monde.

Ce classement repose sur une immense base de données issue de Scopus, gérée par Elsevier. L’université de Stanford et Elsevier établissent ce classement à partir d’une quarantaine d'indicateurs prenant compte divers paramètres comme le nombre de publications, le nombre de citations dans des revues scientifiques, ainsi que la position du chercheur dans les articles (auteur principal ou coauteur). Ils permettent de dresser un panorama des chercheurs ayant un impact sur la communauté scientifique mondiale qui met en avant le Top 2% des chercheurs toutes disciplines confondues dans le monde. deux chercheurs de notre Unité sont présents dans ce classement, bravo à eux !

  • Sylvie Recous

Directrice de recherche INRAE jusqu’en février 2024 et dorénavant chargée de mission, Sylvie Recous est une spécialiste des cycles du carbone et de l’azote dans les sols agricoles. Elle étudie l'impact des pratiques agricoles sur la décomposition des matières organiques et sur les fonctions des sols. Elle a notamment contribué à la création d'outils d’aide à la décision pour la gestion durable de l’azote dans les sols cultivés.

  • Gabriel Paës

Directeur de recherche INRAE et directeur de l'UMR FARE, Gabriel Paës dirige des recherches pour mieux comprendre la structure de la biomasse végétale à différentes échelles spatiales, notamment celle des résidus de culture et de foresterie. Son travail passe par le design de modèles bioinspirés des parois végétales et par la caractérisation des échantillons de biomasse au cours des prétraitements physico-chimiques et de leur hydrolyse enzymatique. L’objectif est d’identifier des marqueurs physiques et chimiques pour comprendre les mécanismes de transformation de la biomasse afin de la rendre plus facilement valorisable. Pour cela, il utilise des approches variées, avec un focus sur les techniques de spectroscopie et de microscopie, comme l'imagerie 4D pour suivre l’évolution de la morphologie des cellules végétales au cours de leur déconstruction. L’ensemble des données obtenues doit permettre de proposer des modèles de compromis technico-économique de conversion biotechnologique de la biomasse végétale en molécules d’intérêt pour divers secteurs dans l’énergie, la chimie et les matériaux.