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Une approche d’imagerie originale pour suivre l’action d’enzymes oxydatives à l’échelle cellulaire

Une approche d’imagerie originale pour suivre l’action d’enzymes oxydatives à l’échelle cellulaire

Les enzymes oxydatives ont un rôle important pour dégrader la biomasse lignocellulosique, mais les modifications qu’elles réalisent sont souvent difficiles à localiser et quantifier in situ à l’échelle cellulaire.

Dans le cadre de la thèse de doctorat d’Amandine Leroy réalisée entre les laboratoires BIA et FARE, avec la collaboration du laboratoire BBF et de la plateforme BIBS, nous avons développé et appliqué une méthode d'imagerie par spectrométrie de masse (MALDI-MSI) pour détecter les oligosaccharides oxydés libérés par une enzyme oxydative de la cellulose (LPMO) sur des tissus de tiges de maïs, à l’échelle cellulaire.

Les résultats obtenus ont permis d’imager l’action de la LPMO et de mesurer la variation spatiale et l’abondance relative des oligosaccharides oxydés et non oxydés. Ainsi, la LPMO possède une action ciblée liée à la composition et à l’organisation des parois cellulaires des plantes.

Cette approche ouvre des possibilités pour mieux étudier et comprendre les effets synergiques de diverses enzymes hydrolytiques et oxydatives sur la dégradation de la paroi lignocellulosique pour améliorer les cocktails d’enzymes en vue d'applications biotechnologiques.

La thèse d’Amandine Leroy a été cofinancée par la Région Grand Est et la Communauté d’agglomération du Grand Reims.

Lire : Leroy A, Fanuel M, Alvarado C, Rogniaux H, Grisel S, Haon M, Berrin J-G, Paës G*, Guillon F. In situ imaging of LPMO action on plant tissues. Carbohydrate Polymers 2024, 343, 122465. https://doi.org/10.1016/j.carbpol.2024.122465

Contact : Dr Gabriel Paës, gabriel.paes@inrae.fr

Date de modification : 17 juillet 2024 | Date de création : 17 juillet 2024 | Rédaction : G. Paës